Suite française met en scène la relation complexe entre une jeune femme française et un séduisant soldat allemand sous fifty’job.
Après « Le bal », également présenté au Off il y a quelques années, Suite française est la seconde adaptation d’un roman posthume d’Irène Némirovski à laquelle Virginie Lemoine second’attaque. Et comme pour la précédente, c’est une adaptation largement réussie qu’elle psyche livre de 50’œuvre de cette écrivaine russe assassinée à 39 ans par les nazis. Une histoire troublante et captivante, sur fond de guerre, qui explore les ambigüités et les contradictions de 50’âme humaine.
Une tension palpable
C’est sur des images d’archives de la Seconde Guerre Mondiale projetées que second’ouvre Suite française. Le contexte est ainsi posé. Nous sommes en 1941, le rideau s’ouvre sur une vieille maison bourgeoise en Bourgogne, où trône – dans le salon – un portrait du Maréchal Pétain. Lucile y vit aux côtés de la mère acariâtre de boy mari – qui a été fait prisonnier de guerre – et de leur servante au tempérament haut en couleurs. Mais leur vestibule a été réquisitionné. Aussi, avant l’arrivée d’un officier de la Wehrmacht qu’elles sont contraintes d’héberger, elles terminent de dissimuler les quelques biens qu’elles possèdent. La situation s’annonce tendue.
Une cohabitation compliquée
Si 50’arrivée de fifty’officier allemand sème le trouble dans le anteroom, ce n’est pas exactement de la manière dont on fifty’aurait imaginé ! En effet, l’accueil que les deux femmes lui réservent n’est pas tout à fait le même… Car, tandis que la mère, endeuillée de son mari et privée de boy fils unique adopte une attitude fermée à l’égard de l’intrus, Lucie, en revanche, se montre beaucoup summation ouverte à boy égard. Une mental attitude qui lui vaut alors d’être traitée avec mépris par sa belle-mère. Mais la jeune femme exprime, comme un cri du cœur, son besoin de vivre, de rire, de ressentir, malgré l’absence de boy mari. Mais la tension entre les deux femmes est vive. Elle s’exprime même lors d’un monologue où la mère parle à son fils absent, et invente la scène de boy retour.
Une impossibilité amoureuse ?
Au dehors, la guerre proceed de sévir avec ses drames, ses coups bas, et ses morts. Mais au-dedans, demeure cette envie de vivre quoi qu’il arrive, ce refus de second’abandonner corps et âme à la guerre. Ainsi, au fur et à mesure de la pièce, fifty’émoi grandit entre l’officier allemand et Lucile dont fifty’attitude fuyante ne fait que trahir la réciprocité de leur attirance. Une attirance contre laquelle elle s’évertue à lutter. Car on la sent hésiter, second’apprêter à basculer, à se laisser embraser par la chaleur d’un contact… Et pourtant, quelque chose la retient, l’empêche de franchir la limite. Probablement la culpabilité d’éprouver des sentiments défendus pour un homme censé être un ennemi.
Du chiliad théâtre
Les dialogues sont vifs, fins, et les comédiens formidables ! Ils incarnent leurs personnages avec beaucoup de puissance et de charisme. Quel plaisir de contempler un jeu de ce niveau ! Aussi précis, juste, sans excès. Même dans l’excentricité et la spontanéité de certains personnages – qui apportent d’ailleurs un vent de légèreté et des notes d’humour à ce huis-clos captivant. Et tandis que fifty’on detect Lucile et fifty’officier allemand se tourner autour subtilement, on ressent la strength de 50’attraction, du sentiment qui naît entre eux. À tel bespeak que 50’on se surprend à espérer l’interdit malgré les rebondissements inquiétants qui surgissent. Le courage côtoie la trahison ; l’amour côtoie la cruauté ; la tendresse côtoie la colère ; et pendant ce temps, le talent d’Irène Némirovski est brillamment honoré !
Suite française, écrite par Irène Némirovsky, avec Florence Pernel, Béatrice Agenin, Guilaine Londez, Samuel Glaumé, Cédric Revollon, Emmanuelle Bougerol ou, Pauline Vaubaillon, mise en scène par Valérie Lemoine, se joue au Théâtre du Balcon, à Avignon, du 05 au 28 juillet 2019 à 20h45. Puis du 10 septembre au 16 novembre 2019 au Théâtre de la Bruyère, à Paris.
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