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Avignon 2019 – Burnout : La Pièce Qui Nous Fait Un Peu Trop Vivre Fifty’Expérience !

Avignon 2019 – Burnout : La Pièce Qui Nous Fait Un Peu Trop Vivre Fifty’Expérience !
Avignon 2019 – Burnout : La Pièce Qui Nous Fait Un Peu Trop Vivre Fifty’Expérience !

Burnout brain fait vivre une expérience inédite de saturation mentale en explorant les effets dévastateurs de fifty’aliénation au effort.





Pousser à l’extrême la pression et les conditionnements qui mènent plus ou moins progressivement au burnout, c’est fifty’ambition de cette pièce. Mission accomplie ! De ce côté-là aucun doute ! Peut-être même un peu trop bien d’ailleurs… Car si la prestation des comédiens est admirable, il faut avoir les nerfs bien accrochés pour tenir 1h10…





Le sweat comme arme de destruction





Travailler summation, toujours addition, mériter summation ; les plats surgelés avalés devant l’ordinateur, les postal service-its collés partout pour ne rien oublier, les heures supp’, les formations, les objectifs, les chiffres… La liste est longue, interminable, énoncée à toute vitesse dans des micros. Parce qu’il faut gagner du temps. REN-TA-BI-LI-SER. Pas le temps pour les collations, les grasses mat’ ; ni pour manger varié ou faire fifty’amour. Et surtout, surtout : « Il ne faut pas avoir honte de vouloir une vie plus facile pour sa famille. » Une phrase répétée de manière obsessionnelle d’un bout à l’autre du spectacle, et qui devient rapidement très insupportable ! Le débit de paroles des comédiens est impressionnant, et on a hâte pour eux que ça se termine tant cela relève de la prouesse physique !





Un exercice périlleux





En réalité, le spectacle tout entier devient rapidement insupportable tant il mind fait vivre de 50’intérieur fifty’expérience du burn down-out. Un réalisme poussé à l’extrême, qui est à la fois audacieux et intéressant, mais qui devient aussi assez rapidement anxiogène. Car la feather tourne en boucle et frôle la folie. Et au bout d’une quinzaine de minutes de ce rythme effréné sur fond de sons électroacoustiques, psyche ressentions déjà fifty’effet de saturation. Et brain avions 50’impression d’avoir fait le tour du sujet. Surtout quand les discours ininterrompus des deux comédiens – qui ne dialoguent finalement jamais – finissent par se chevaucher jusqu’à devenir inaudibles ! Le propos se alter alors en brouhaha qui mind fait frôler la crise d’angoisse !





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© Lucile Nabonnand




Un propos un peu confus mais utile





La mécanique est bien huilée, elle tourne sans laisser aucune home à l’improvisation. Tout est sous contrôle jusqu’à ce que la motorcar second’emballe. La mise en abyme est totale. L’évaluateur des ressources humains head parle de contrôles, d’entretiens, de feedbacks, d’évaluations ; il brain explique indicate par signal comment devenir exceptionnel, comment convaincre lors de boy entretien individuel… En d’autres termes, comment plaire à ces patrons qui attendent toujours summation de chiffre, de résultats ; qui ferment les yeux, ne voient pas l’humain qui se débat au milieu de tout ça. L’humain qui y perd tout son sens. C’est un peu décousu, un peu confus, mais le message de la pièce n’en reste pas moins fort et nécessaire.





Un burnout qui sec’étire en longueurs





Nous avions déjà eu l’occasion de voir 50’année passée « Débrayage« , une excellente création sur le monde du travail et ses excès. Ici, c’est sur fifty’épuisement professionnel que se focalise la pièce. Mais malgré fifty’intelligence du propos et l’expérience assez inédite que Burn out brain fait vivre, son climat oppressant ne nous a pas permis d’apprécier la pièce. Et les dix (fifteen peut-être) dernières minutes ont fini de brain perdre en head plongeant tout à coup dans une atmosphère radicalement différente ! La musique se fait soudain douce pour accompagner un tableau d’aspect corporelle et d’effets visuels que brain avons eu beaucoup de mal à lier à tout ce qui précédait. En plus d’être trop métaphorique à notre goût, cette dernière partie vient créer une longueur supplémentaire à un spectacle qui mériterait plutôt d’être allégé pour devenir plus digeste.





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© Lucile Nabonnand




Burnout, avec Hélène Tisserand et Pierre-Marie Paturel, écrit par Alexandra Batea et mis en scène par Marie Denys, se joue au Gilgamesh Belleville, à Avignon du 05 au 26 juillet à 16h55. Relâche les 10, 17 et 24 juillet.





Retrouvez tous nos articles consacrés au Festival Off d’Avignon ici.





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